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A bout portant... Les chroniques de Christian Andriamparany

30 mai 2011

Ambatovy ou le rêve impossible...

Vous avez comme beaucoup, entendu parler de ce « projet minier » ? 

Vous rêvez depuis toujours d’y travailler et cela fait la énième fois que vous avez envoyé votre CV et votre lettre de motivation ?

Ambatovy est pour vous synonyme de réussite, de professionnalisme, de pognon à ne plus savoir qu’en faire ?

Votre expérience professionnelle et vos acquis universitaires combinés vous permettent de croire que votre candidature va être considérée ?

Pauvre de vous… Sans l’intermédiaire de la « providence » vous n’allez servir qu’à alimenter la base de données des Ressources Humaines du projet.

Fort d’une expérience de plus de 5 ans dans mon domaine, de résultats académiques plus qu’honorables et de références dont la fiabilité ne se discute pas (Et oui, Christian Andriamparany a une cervelle et des relations). J’ai envoyé,  comme beaucoup, ma candidature – au format papier – aux Ressources Humaines du Projet Ambatovy.

J’ai attendu, attendu, et attendu… Mais 4 mois après que ma candidature eut été déposée, toujours pas de réponse. Mais surprise… Par miracle, ma candidature avait atterri sur le site web du Projet (où je viens jeter un œil de temps en temps)… Enfin, ce n’était plus vraiment ma candidature car toutes les informations à mon sujet avaient changé. Ma nationalité, ma date de naissance, mon sexe, les établissements que j’avais fréquenté… TOUT avait été mélangé, modifié et le résultat était un mélange iconoclaste d’informations qui auraient fait fuir n’importe quel service des Ressources Humaines digne de ce nom.

Etait-ce une erreur « informatique » ? Je ne pense pas… La personne qui a saisi les informations à mon sujet dans la base de données du projet a bâclé son travail… Dieu seul sait pourquoi…

Ce que je sais par contre, c’est que les deux personnes que je connais qui travaillent pour le projet n’ont jamais envoyé de CV ou de Lettre de Motivation via internet ou par la poste. Elles connaissaient quelqu’un, qui connaissait quelqu’un, qui connaissait quelqu’un… Et ainsi de suite…

Pour ceux et celles qui croient encore donc, à un recrutement à Ambatovy, il va falloir « coucher » ou « copiner » au minimum … Pour le reste, il est toujours permis de rêver…

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